Prêts de métaux précieux : un dispositif en évolution pour soutenir le financement des stocks additionnels d’or

17.12.2025

Depuis 2018, l’UFBJOP propose un dispositif de prêts de métaux précieux destiné à soutenir la compétitivité des ateliers de fabrication. Face aux évolutions économiques, ses modalités font aujourd’hui l’objet d’une étude afin de mieux répondre aux besoins de la filière.

Un outil au service de la compétitivité de notre industrie

Mis en place en 2018, le dispositif de prêts de métaux précieux de l’UFBJOP permet aux entreprises de fabrication, sous-traitantes de rang 1 des grands donneurs d’ordre, de bénéficier du prêt d’or – outil nécessaire à la production de bijoux. Sa gestion est assurée par Allium, filiale de capital-développement de Francéclat (anciennement SDH).

Ce mécanisme permet aux entreprises de disposer d’un stock de travail sans avancer les fonds nécessaires à l’achat du métal, que restituent les entreprises en fin de période contractuelle, sous forme d’or affiné ou d’équivalent. Il contribue ainsi à l’allègement du besoin en fonds de roulement, à la sécurisation de l’approvisionnement et à la structuration de la capacité de production.


Un dispositif sécurisé par une caution

Le prêt est garanti par une caution couvrant la valeur du métal et les engagements contractuels de l’entreprise. Cette garantie sécurise l’opération pour le prêteur tout en allégeant la charge financière supportée par les ateliers bénéficiaires.


Adapter le dispositif aux réalités actuelles de la filière

Dans un contexte marqué par la hausse continue des cours de l’or, les plafonds actuels du dispositif — 500 000 euros par atelier et 1 500 000 euros de garantie globale — apparaissent désormais inadaptés.

Membre du directoire d’Allium, l’UFBJOP a ainsi sollicité un relèvement du plafond individuel à 750 000 euros et auprès de Francéclat le lancement d’une étude de filière visant à faire évoluer les modalités d’intervention du Fonds de Garantie au bénéfice des ateliers indépendants, à explorer des dispositifs de financement complémentaires, et à réaliser une étude comparative avec les pratiques suisses et italiennes. A la suite d’un appel d’offres, le cabinet KPMG a été sélectionné pour conduire cette étude.

Les conclusions et préconisations seront présentées aux adhérents en mars 2026.