Une filière dynamique

La France occupe une part prédominante dans le marché mondial de la joaillerie. Elle le doit à une image historique extrêmement valorisante, portée aujourd’hui par le déploiement planétaire de groupes prestigieux centrés sur le luxe.

Ainsi prise dans cet écosystème planétaire dont le cœur est en France (nombre des tout premiers acteurs mondiaux du luxe sont français), la fabrication de bijouterie-joaillerie a vu ses équilibres profondément modifiés ces 15 dernières années. La capacité des grands donneurs d’ordre à primer sur un marché mondial a entrainé l’ensemble de la filière et de ses professions dans une expansion sans équivalent. De 1,8 milliard d’euros en 1995, alors destiné essentiellement au marché intérieur, le chiffre d’affaires de la fabrication française de bijouterie et joaillerie est passé à plus de 6 milliards, destinés à l’exportation.

25000

Salariés français dans le secteur

1000+

Entreprises cotraitantes en bijouterie joaillerie sur le sol français

35%

Des entreprises en bijouterie joaillerie se trouvent en Ile-de-France

90%

Taux d’employabilité dans le secteur

Le secteur de la bijouterie joaillerie propose une large diversité d’entreprises, en termes de taille et de métier exercé, qui participe à la richesse de la filière, à sa capacité créatrice, à son dynamisme, et à son rayonnement en France et à l’international.

4,6Md€

De chiffre d'affaires de production française en bijouterie joaillerie en 2022.

+30%

De progression du chiffre d'affaires pour la production française en bijouterie joaillerie

7Md€

De chiffre d'affaires à l'exportation pour la production française en bijouterie joaillerie.

05

Les cinq plus grands compétiteurs de la joaillerie mondiale sont français

La joaillerie française s’est imposée mondialement au fil des siècles comme la référence ultime du luxe. Ce caractère lui demeure et oriente en ce sens le meilleur de sa production. Celle-ci a donc par nature un débouché mondial. 90% de son chiffre d’affaires se réalise à l’exportation, ce qui fait d’elle, par-delà l’effet inducteur puissant de l’image qu’elle procure à la France, une branche très importante de l’industrie nationale.

Une industrie de « main d’œuvre », basée sur des savoir-faire remarquables

Disposant d’un appareil de formation de haut niveau, elle dispense des enseignements sur tout le territoire national, en lien avec les bassins d’emplois (Ile-de-France, Centre, Rhône-Alpes, PACA), avec plus de 10 centres de formation, et écoles professionnelles, formant 1200 apprenants par an, adultes, apprentis.

Par ailleurs, la filière se distingue par un dialogue social proactif, investissant dans tous les aspects sociaux concourant à l’attractivité du secteur en terme de salaires, d’emploi et de compétences : elle a initié dès la crise de 2009 avec les partenaires sociaux, des démarches de GPEC (Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences), confortée par plusieurs conventions ADEC (Actions de Développement de l’Emploi et des Compétences), et aboutissant notamment à 6 certificats de qualification professionnelles sur les métiers sensibles ; elle offre de hauts niveaux de rémunération, avec des grilles de salaires et de classifications régulièrement adaptées, et de dispositifs sociaux engagés, tel le dispositif de dépendance depuis 2011 ou des accords, tel que celui du travail du dimanche.

Une industrie de « main d’œuvre », basée sur des savoir-faire remarquables

Disposant d’un appareil de formation de haut niveau, elle dispense des enseignements sur tout le territoire national, en lien avec les bassins d’emplois (Ile-de-France, Centre, Rhône-Alpes, PACA), avec plus de 10 centres de formation, et écoles professionnelles, formant 1200 apprenants par an, adultes, apprentis.

Par ailleurs, la filière se distingue par un dialogue social proactif, investissant dans tous les aspects sociaux concourant à l’attractivité du secteur en terme de salaires, d’emploi et de compétences : elle a initié dès la crise de 2009 avec les partenaires sociaux, des démarches de GPEC (Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences), confortée par plusieurs conventions ADEC (Actions de Développement de l’Emploi et des Compétences), et aboutissant notamment à 6 certificats de qualification professionnelles sur les métiers sensibles ; elle offre de hauts niveaux de rémunération, avec des grilles de salaires et de classifications régulièrement adaptées, et de dispositifs sociaux engagés, tel le dispositif de dépendance depuis 2011 ou des accords, tel que celui du travail du dimanche.